Arendt house

Arendt house

41A, avenue J. F. Kennedy L-2082 Luxembourg-Kirchberg

Tél : (+352) 40 78 78 1 exposition accessible le samedi & dimanche de 09:00 - 18:00

https://www.arendt.com/jcms/dev_5060/en/arendt-art

Arendt European Month of Photography Award


Le prix « European Month of Photography Arendt Award » est un prix prestigieux récompensant tous les deux ans les artistes visuels émergents qui proposent un travail artistique innovant et pertinent par rapport à la thématique imposée par le réseau Emop (European Month of Photography) dont l’association du même nom a son siège au Luxembourg.

Le jury a été composé de cinq membres du bureau des commissaires du Mois européen de la photographie :
Paul di Felice (Luxembourg), Verena Kaspar-Eisert (Kunst Haus Vienne), Jean-Luc Soret (Maison européenne de la photographie, Paris), Branislav Stepanek ( Central European House of Photography,Bratislava), Balázs Zoltán Tóth (Hungarian Museum of Photography, Kecskemet).
L’édition 2019 du Prix du Mois européen de la photographie Arendt, présente le travail de cinq jeunes artistes autour des notions de corps et fiction sous le titre générique de Bodyfiction(s).
Smith, selon les périodes Bogdan ou Dorothée, plonge le spectateur dans son univers particulier à travers ses séries photographiques où l’effacement des genres est volontairement accentuée.
Le travail photographique en noir et blanc de l’Allemande Carina Brandes prend son essor dans l’insolite gestualité de la quotidienneté à partir de situations insensées où l’artiste en autoreprésentation croise des figures de l’histoire de la photographie et de l’art ainsi que des animaux dans des lieux abandonnés parfois improbables mais souvent prosaïques.
La jeune artiste polonaise Weronika Gesicka construit son imaginaire à partir de recherches et stratégies d’exploration de mécanismes sur la mémoire et les représentations familiales d’autres époques. Sa photographie à partir de l’archive- tendance très répandue parmi les jeunes artistes- revisite et déconstruit les différentes sources historiques en apportant de la dérision et du monstrueux aux images « sages » originales.
La photographie chez la Française Alix Marie sort du cadre bidimensionnel pour devenir sculpture, relief, objet et installation. Son sujet de prédilection est la relation que nous avons avec notre propre corps mais aussi notre attitude par rapport à ses représentations à travers des processus d’objectivation, de magnification et d’accumulation.
A l’inverse des préoccupations intérieures, introspectives et intimistes, le photographe suisse Mathieu Gafsou observe et analyse l’évolution tout aussi inquiétante de notre société en prenant comme perspective les enjeux du « transhumanisme ».
Cinq positions bien différentes qui se rejoignent dans les questionnements pertinents autour du thème fédérateur de cette édition qui sont les nouveaux paradigmes des représentations et des fictions du corps aujourd’hui