Les cinq artistes présélectionnés s’intéressent à la complexité de la corrélation entre l’homme et la nature et réfléchissent chacun à sa façon sur les nouvelles représentations et fictions du paysage.
Avec les photographies de Vanja Bucan nous entrons dans un univers fantasmagorique et onirique illustrant un écosystème disposé de manière inhabituelle. Chez Inka&Niclas les visions perturbées du paysage sont de l’ordre de l’étrange et du sublime, alors que les photographies des villages ruraux russes en ruine de Danila Tkachenko témoignent d’une époque historique révolue. Chez Anastasia Mituykova comme chez Maria Magdalena Ianchis, les représentations des icebergs et paysages de glace du Groënland se déclinent sous différentes formes d’images mentales et réelles qui se présentent dans des installations où l’archive et la mémoire tentent de représenter les stigmates de l’Anthropocène et de combler le vide laissé par l’impossibilité de photographier la complexité de la nature.
- Tkachenko
- Anastasia Mityukova_projecticeworm #1
- Inka & Niclas, 4KultraHD_II (Tropical )
- Vanja Bucan, Sequences #5
- Maria Magdalena Ianchis Sólheimajökull 4
Le jury EMoP était composé de Paul di Felice (président / Luxbg), Bettina Leidl (vice-présidente / Vienne) et des membres du comité Emmanuelle Halkin (Paris), Verena Kaspar- Eisert (Vienne) et Rui Prata (Lisbonne).